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Lettre à Neredar

 
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Rens Ogden
Vénéré Sage qui aime donner son avis


Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 4255


MessagePosté le: Mar Nov 01, 2005 11:26 am    Sujet du message: Lettre à Neredar Répondre en citant

Lukas Eroberern a dit:
[HRP] C''est moi en effet. Je préviens, c''est long, ça relate trois nuits d''activité[/HRP]

Lettre à Neredar Dokarc''h Finn Ui Awarlith

Ô mon cher frère,

Comment vas-tu ? Tes recherches sur ces terres et ta commémoration des hauts faits de Dokarc''h notre illustre ancêtre doivent toutes deux être bien avancées.

Bien que j''accorde une grande importance à ce travail et à cette nécessité, il me tarde de te revoir. Comme tu le sais, je poursuis mon entraînement sans relâche. Je sens que l''acier qui coule dans notre sang, comme l''avait dit dame Chaani, s''éveille encore plus en moi. Tu m''as parlé, ô mon frère, de la sensation qui te possède lorsque tu manies ta faux. Cela m''arrive aussi, avec une acuité de plus en plus grande. De plus, je commence à ne plus sentir de distinction entre mes deux mains. Comme me l''avaient annoncé mes maîtres, je deviens à même de combattre sans réfléchir, et ce en synchronisant mes mains.

Mais mon entrainement est en ce moment surtout centré sur autre chose. Maître Ferassar avait beaucoup insisté sur l''aptitude d''un guerrier d''élite à traiter les informations reçues et à savoir résoudre les problèmes qui se posent à lui, ou à ce qu''il défend. Eh bien, par Narodh, je suis actuellement en train de mettre cela en pratique, et d''acquérir une expérience profitable. Laisse moi t''expliquer cela de façon quelque peu méthodique.



Il y a trois jours, je suis allé à Eliachar pour voir l''épée que je comptais acheter à ce forgeron, Lemli Forgenclume. En arrivant en ville, je rencontrai sire de Caithness, sire Vinxis, et le sire Darithen. Il s''agit d''un acolyte, et d''un membre du cercle de Lumière, tout comme les deux précédents que tu connais déjà. Il me fit part de faits étranges. Deux jours auparavant, un courant d''air glacial avait parcouru la place d''Eliachar, figeant tous ceux qui l''entendaient, dont ledit sire Darithen. Ce courant d''air était modulé et ressemblait à une plainte. Le soir même, sire Darithen fit le rêve suivant. Il se promenait au bord d''une rivière, et vit un tigre se désaltérant sur la rive opposée, à l''ombre d''un arbre. Soudain, un serpent se laissa tomber de l''arbre, et atterrit sur le cou du tigre. Sire Darithen tenta en vain d''avertir le félin du danger, et quelques instants plus tard, le tigre était mort. Il se retourna et vit une femme qui le regardait, et à qui il tenait la main.

Après une réflexion des plus poussées avec les trois sires, nous n''avions rien appris, mais négocié des navets et des carottes... Je dois t''avouer ne parfois pas comprendre ces humains, c''est très étrange. Une fois que chacun était retourné soucieux chez lui, je retournai sur la place d''Eliachar.. Je me penchai par le puits d''aération et lâchai un objet. En effet, c''était une source de courant d''airs, et pour ainsi dire la seule. Je descendis dans les quariters résidentiels, et cherchai mon objet. Je le trouvai non loin de cet hôtel, l''hôtel Palace. Je m''y rendis, et eut tôt fait de réserver une chambre. En m''y rendant, je me souvins que cela ressemblait fort à une fine rivière. Je tournai ma tête en pensant au rêve de sire Darithen, et vit le cadavre d''un homme, la tête au bord de l''eau. Cela provoqua un certain émoi chez le jeune garçon qui me guidait. Pendant qu''il s''affolait et appelait son chef, j''examinai le corps. Un humain, d''une trentaine d''années, solidement charpenté. Il portait de plus une tenue de fort bonne qualité (une tenue, dirais-je, d''espion, enfin quelque chose que Narodh elle-même n''aurait pas dédaigné. J''y repérai un enchantement appliqué permettant de ne jamais se trouver immoblisé, en plus des ajouts magiques quant à se discrétion). Il avait été assassiné d''un coup porté dans le dos, en quelques instants. De plus, honte soit sur le meurtrier et ses ancêtres qui n''ont pas su le guider, les doigts de la main d''épée de l''homme était brisés ! Son poing était encore serré, il tenait quelquechose avant sa mort. J''entrouvris légèrement ce poing, mais n''y trouvai rien. Je sentis toutefois une présence derrière moi. Par Werodh ! En me retournant je vis une femme, à douze pas de moi. Elle était grande, en armure sombre, casquée, et je discernai les formes étranges de ce qui ne pouvait être qu''un arc dans son dos. Dans mon esprit apparut la main brisée, et je dois t''avouer en avoir conçu un certain malaise. Alors que je portais la main à l''une de mes épées, elle disparut. Après m''avoir regardé, elle s''évanouit, purement et simplement, sans bruit, de manière totalement surnaturelle.

Cela me secoua quelque peu, et, redoutant qu''elle réapparaisse dans mon dos, je me mis contre une paroi rocheuse, auprès du corps, campé sur mes appuis, les armes au clair. C''est alors que le propriétaire de l''hôtel vint, faisant un tintamarre de tous les diables, et se répandant en imprécations pour le moins déshonorantes pour ses ancêtres. Il me demanda même de faire disparaître le corps, pour préserver la réputation de son établissement. Aimé frère, je te le dis, la vie dans les cavernes humides et obscures nuit au tempérament de ces nains. Que n''ont-ils le ciel au dessus d''eux pour mesurer l''infini, celà les rendrait plus supportables ! Je refusai évidemment, et fis en sorte que les autorités soient prévenues, après m''être assuré que nulle action ne serait entreprise par ce nain à la morale souple (en, fait je lui fis réaliser que s''il faisait disparaître le corps, le meurtrier reviendrait toujours déposer ses victimes à cet endroit, étant donné qu''on lui mâchait le travail), et après avoir appris l''identité et le métier de la victime. Il s''appelaît Maître Lenar, était négociant en métaux, et était en ville depuis quelques mois. Il avait eu une chambre à l''hôtel, mais s''était trouvé un logement depuis. Nul ne l''avait vu passer, personne ne savait ce qu''il faisait là. De plus l''hôtel était vide de clients. Etant fort las, j''allai me coucher, alors que les autorités s''occupaient du transport et de l''examen du corps.


Le lendemain, je poursuivis mon enquête. Je rencontrai plusieurs personnes à la taverne, dont le sire Darithen, dame Ishades, un individu se faisant appeler Mille pelages, et une halfeline nommée Ki. Soit dit en passant, cher Neredar, nul ne peut nier que je ne me plonge dans la collaboration avec des individus d''autres races ! Je mis tout le monde au courant de mes découvertes nocturnes, et nous allâmes sur les lieux du crime (le propriétaire de l''établissement fit un magnifique et exagéré jeu d''acteur, qui me lassa prodigieusement). Le corps avait été emporté, mais il restait la tache de sang. Dame Ishades et le sire Darithen examinèrent les lieux, pendant que Greewi, la fée de dame Ishades fouillait la zone, et que Mille pelages et dame Ki prenaient forme animale et relevaient toutes les odeurs susceptibles d''êtres intéressantes, ce qui ne manqua pas de me surprendre légèrement au début. La fée Greewi découvrit un trou dans le sol, mais il était à un endroit qui eût impliqué maints mouvements pour la victime s''il y avait accédé. De plus ce trou était vide. Nous allâmes donc au temple, où nous trouvâmes le sire Haken (le prêtre du temple d''Eliachar), et le capitaine de la garde, sire Vermer. Ainsi bien sûr que feu maître Lenar. Sire Darithen, étant un acolyte du temple, fût celui qui mena la discussion. Sire Haken nous apprit que le coup avait été donné avec une dague et avait atteint une artère. Il s''agissait de maître Lenar, négociant en métaux. Il était mort le jour où sire Darithen avait senti ce courant d''air glacial, peut être pednant que sire Darithen rêvait. Il fallait poursuivre l''étude du corps. Le capitaine Vermer nous demanda de ne surtout pas ébruiter la nouvelle, qui avait été tenue secrète. Une humaine du nom de Kashia vint, et comme à son habitude commença à semer le trouble. Le sire Darithen resta à discuter, mais je compris que je n''apprendrai rien de bien nouveau, et sentis que notre présence gênait la poursuite des examens. Je quittai donc le temple, accompagné de Mille pelages et dame Ki. Je me rendis chez les forgerons, de la famille Forgenclume (voilà des nains qui vivent dans le maintien de leur nom, il faut bien leur reconnaître cela). Sur le chemin je montrai le puits d''aération à mes deux compagnons, ce qui les intéressa fort. Alors qu''ils étaient plongés dans son étude, j''entrai chez le forgeron et commençai à le questionner. Quelques secondes plus tard, un dragonnet entra dans la forge. Je sortis mon épée (que j''avais justement achetée dans cette forge), et qui est particulièrement adaptée au combat contre de tels animaux. Le sire Forgenclume jura, et je suis sûr que ce qu''il dit était fort grossier. Quelle langue épouvantable ! Il s''enfuit par la porte, profitant de ce que le dragonnet marchait d''un pas tout à fait confiant, affichant, si c''est possible, un air débonnaire, vers moi. Je compris alors, et dit : "Mille pelages, si c''est vous, reprennez forme normale de suite ! Ki, de même !". A ma grande exaspération, je vis le dragonnet prendre l''apparence de Mille pelages. Je le sermonnai et le prévins de la susceptibilité des nains, et de leur méfiance viscérale à l''endroit des dragons. Evidemment, sous peu, un garde fit irruption, en armes, dans la pièce. Je t''épargne, ô mon frère, les détails. Je tiens tout de même à souligner l''attitude indigne du forgeron, qui prit ses jambes à son cou, pour un simple dragonnet, alors que partout autour de nous étaient accrochées des armes d''une grande qualité. Je trouve celà peu étonnant, mais fort décevant tout de même. Que leur sert-il d''afficher avec fièreté le nom de leurs ancêtres, s''ils ne parviennent à maintenir leur honneur ? Un début de compréhension des nains me fait écrire aujourd''hui que le seul honneur est dans l''art de la forge pour cette famille. Mais tout de même !

Une fois les esprits calmés, Dame Ishades nous rejoignit, et nous allâmes dans l''arrière boutique, voir le deuxième Forgenclume. Dame Ki discutait déjà avec lui. Je suppose que tu as déjà compris pourquoi je voulais interroger les forgerons. La vicitime était un négociant en métaux. Le rapprochement est aisé. L''e forgeron se montra plutôt désagréable, mais finit par nous dire que maître Lenar vendait de l''acier de bonne qualité, le même que celui qu''il utilisait lui-même, et avait ses habitudes à la taverne. Nous y allâmes donc, et on nous dirigea vers sire Enrendur. Je suis sûr que tu te souviens de lui. C''est l''individu assez étrange qui nous avait demandé de lui trouver un artefact elfique, à Kerenias. Il nous amena devant une naine, dénommée Fiona, qui était une concurrente de maître Lenar (je voulais rencontrer les concurrents, car je cherchais qui pouvait en vouloir à cet humain, bien que j''eusse des doutes sur le fait qu''il s''agisse d''une affaire aussi simple, étant donné l''accoutrement de la victime). Je m''étais présenté en tant qu''acheteur potentiel d''acier, et entamai la conversation sur ce sujet, tout en posant de nombreuses questions, aussi discrètement que je le pouvais, sur maître Lenar, et l''âpreté de la concurrence. Je pris rendez-vous pour le lendemain pour examiner l''acier de cette dame Fiona, qui, au passage, se révéla de bien agréable compagnie pour une naine, bien qu''elle ait beaucoup bu. Pendant la conversation, dame Kashia entra dans la taverne. Elle essaya de faire comprendre à la cantonnade que j''enquêtais sur la mort d''un marchand. Encore heureux pour moi, dame Fiona ne fit pas attention. Par contre, ce que dame Fiona entendit avec précision, furent les sarcasmes de dame Kashia quant à sa petite taille. Je me levai bien vite pour prévenir tout combat (j''avais déjà rencontré dame Kashia à plusieurs reprises, et elle combat avec le même type d''armes que moi, les larges épées, et ne voit ses talents ruinés que par son absence d''honneur et sa vulgarité, totalement inadmissibles. C''est une apatride qui erre en Waldenburg). Le ton monta, et la chope de bière de dame Fiona atteignit avec une précision remarquable le visage de dame Kashia, qui, absorbée par la litanie d''injures qu''elle proférait avec véhémence, ne songea pas à se baisser. Cela la mit dans une colère noire. Elle eut tôt fait d''insulter les nains en général et dame Fiona en particulier. Je commençai à voir les clients de la taverne prendre des bouteilles, des batons, ou sortir leurs armes. Un garde se dirigea vers elle, et lui enjoignit de partir bien vite, si elle ne voualit pas souffir une terrible bagarre. Cela commençait à m''inquiéter quelque peu, car je me demandais si tous ces nains de mauvaise humeur n''allaient pas voir en moi une cible de choix. Non pas que je craignais qu''ils me fassent du mal, mais cela aurait ruiné mon enquête si j''avais du tous les passer par les armes. Je vis dame Kashia sortir discrètement une petite fiole, puis elle insulta tout le monde, et but le contenu de la fiole. Elle disparut, ce devait être un liquide conférant l''invisibilité, ce qui occupa quelque peu tous les nains, qui m''oublièrent bien vite. Je pus reprendre ma conversation avec Dame Fiona. Elle m''apprit notamment que le patron de l''hôtel, qui n''avait que peu de clients, jouait très souvent aux cartes à la taverne, et y perdait beaucou pd''argent. Cela demande à mon avis une enquête sérieuse, car c''est chez lui qu''on a tué maître Lenar, et il dispose de fonds qui apparaissent sans que son établissement soit prospère. Quand j''en eus fini, dame Ishades était partie, ainsi que Mille pelages. Du coin de l''oeil j''aperçus dame Ki, attablée plus loin, qui surveillait discrètement la salle.

Sire Enrendur m''avait appris où se trouvait le logement de maître Lenar (celui-ci n''étant pas à la taverne, j''avais demandé où il habitait pour aller le voir tout de même, puis avait fait mine de préférer négocier de l''acier sur place. Par Irodh, qu''il est difficile d''agir ainsi, mais je sentais que l''affaire était d''importance, et que, Narodh le sait, il me fallait user de ce genre dce méthodes). Je quittai donc la taverne, et me rendis non loin de l''hôtel, et étonnamment près de la verticale du puits d''aération. Je trouvai un logement ne portant aucun écriteau, dont la porte était fermée à clef. Je ne vis personne, ni n''entendis le moindre bruit, si ce n''est celui de l''air en mouvement et des gouttes d''eau (que ces cavernes sont désagréables, je ne comprends décidément pas ces nains). Je sortis donc de ma poche la clef que j''avais prise sur le cadavre alors que j''étais seul avec lui (évidemment, ne sachant pas si c''était un espion ou pas, et qui l''avait tué, je ne pouvais laisser les autorités naines fouiller la pièce avant moi). Elle s''inséra parfaitement dans la serrure, qui s''ouvrit sans aucun bruit. J''entrai et refemai bien vite, à clef. Une chambre ordinaire, avec une étagère où se trouvaient de nombreux livres de compte. Toutefois, la zone du lit et de la commode qui y attenait était piégée. Je réussis à le désamorcer, mais de justesse. Je commençai à être sûr que cet homme menait une double vie. Je fouillai la commode mais ne trouvai rien, si ce ne sont d''autres livres de compte, et une cassette pleine d''or. Je regardai sous le matelas, mais n''y trouvai que le sommier. L''armoire aussi était vide. Toutefois, alors que je commençais à désespérer de ne rien trouver, je réalisai que quelque chose n''était pas normal avec la commode. J''y retournai et commençai à la fouiller et à mieux l''observer. Son espace posait problème, elle était moins volumineuse qu''elle aurait dû. Il y avait un faux fond. Je fis le tour du meuble, et réussis à l''ouvrir. Une série d''articles parfaitement ajustés pour tenir dans cet espace tombèrent à mes pieds. Il y avait une tunique noire, discrète, deux pierres précieuses, deux pièges de bonne qualité, un arc court d''excellente facture (la bander exigerait de moi un certain effort physique, je te le garantis), de bonnes flèches, des gants spécialements conçus pour la pose de pièges et les travaux minutieux, des potions de soins, deux parchemins (un de visage éthéré, je me souviens encore du jour où Mère me fit lancer ce sort en me faisant lire le parchemin qu''elle venait de transcrire, et l''autre de brèche, dont je ne me souvenais que du nom) et enfin un masque. Ce dernier article attira mon regard. Il avait été enchanté, afin que son porteur soit beaucoup plus facilement cru par son entourgae, et couvrait totalement le visage, assurant l''anonymat de son porteur. J''entendis alors des bruits de pas près de la porte. Je replaçai tout en hâte, et refermai bien mal la commode. A pas furtifs, je m''approchai de la porte, et fis coulisser sans bruit mes épées de leur baudrier de cuir. Le bruit s''estompa au loin ; je rangeai mes armes, et pris tous les articles du faux fond. J''y trouvai un carnet, que je n''avais pas vu la première fois. Il était rempli d''écritures, dans une langue que je pouvais lire, mais point comprendre. Sans doute un code. En effet, il n''y avait plus un doute que ce maître Lenar n''était point un simple négociant. Je remis de l''ordre dans la chambre, la laissant telle qu''à mon arrivée, mais ne reposai pas le piège, que j''avais du désamorcer en en brisant un élément tant il était complexe. Je sortis après avoir bien écouté, et refermai derrière moi. Je rentrai dans un logement vide et sans porte, et ouvris à nouveau le carnet, pour voir s''il n''y avait pas de page écrite en langage commun. J''entendis un bruit, comme un rat qui progressait dans le couloir. Je rangeai le carnet dans ma poche, et sortis. Je ne vis rien, tout d''abord. Je fouillai le couloir. Puis revins sur mes pas et commençai à marcher vers la sortie, quand je vis un blaireau. S''ensuivit une étrange course poursuite, car le vif animal était fort discret et fûté. Je savais qu''il n''avait rien à faire ici, et voulais le capturer. Le perdant de vue bien souvent, et le voyant repartir derrière moi alors que je le croyais devant, je finis par aller parler de l''animal à une naine, près de la seule issue de l''étage. Elle ne me crut pas, puis le vit. L''animal dut fuir bien vite et monter à l''étage supérieur. Je le poursuivis, et le vis soudain prendre la forme de dame Ki. comprenant que des choses bien peu normales avaient du se passer, je l''emmenai dans un endroit discret où nous pouvions discuter tout en s''assurant que nul ne pourrait nous entendre sans entrer, et n''entrerait sans être vu.
Dame Ki m''apprit qu''après ma sortie de la taverne, dame Fiona était sortie elle aussi. Suivie très vite d''une femme en noir. Dame Ki sentit que quelque chose posait problème avec cette femme, car elle faisait de nombreux efforts pour être discrète. Elle sortit donc elle aussi, et essaya de la suivre. Toutefois, elle ne la vit plus. Je ne sais quand elle prit la forme d''un blaireau, mais elle retrouva sa trace à l''odeur, et put me dire qu''il s''agissait d''une humaine ou d''une naine. Cette femme en noir me suivit, me dit-elle, et elle eut même peur qu''elle tente quelque chose contre moi. Inutile de te dire, mon frère, que cela me fit penser immédiatement à la femme qui m''était apparue, portant une armure sombre ! Je repensais aussi à la main brisée, et me sentis de nouveau mal à l''aise. Avec dame Ki, nous décidâmes de nous retrouver le lendemain, elle continuerait de me suivre pour pister celle qui me suivait. Pendant ce temps, je chercherais quelle avait été l''occupation de maître Lenar le jour de sa mort, pour qui il travaillait, et donc qui étaient ses ennemis. Il me fallait si possible découvrir sa véritable identité. Avant de partir me coucher, j''avertis dame Ki, laquelle m''impressionnait fortement par son efficacité, de prendre garde à ne pas se laisser entrainer par nos amis humains dans des voies métaphysiques assez futiles. Je lui contais l''épisode navrant des légumes, afin d''illustrer mon propos. Elle m''assura alors qu''elle ne comptait faire qu''une chose, pister cette femme en noir, et le cas échéant, prévenir son intervention. J''en fus fort content, et me félicitait de cette alliance, qui nous permettrait d''être un peu plus tranquilles, et de pouvoir tenter de capturer le cas échéant la femme qui me suivait. J''allais me coucher, et piégeais lourdement ma porte, la verrouillais, et laissais comme me l''avaient appris mes maîtres mes armes à portée de main.


Le troisième jour d''enquête commença pour moi par le désmorçage de tout cela, une fois que j''étais lavé et en tenue. Je retrouvai sur la place d''Eliachar le sire Darithen, fort troublé, ainsi que sire Vinxis. Ils avaient tous deux suivi une piste (fausse à mon avis) car avaient trouvé un troll qui avait mangé de l''acier, et le corps d''un homme à côté de ce troll. Mon frère, ces gens m''étonnent. Hautement capables, d''une grande valeur sans nul doute possible, mais si prompts à s''enflammer pour un rien. Je leur montrai le carnet. Aucun ne put le déchiffrer. Je leur expliquai comment je l''avais trouvé, et ce que dame Ki avait remarqué. Nous allâmes donc au temple, pour voir si le sire Haken avait de nouveaux éléments. Ce nain est perspicace, tu peux me croire ! Tu comprendras pourquoi par la suite. Il nous demanda si nous avions parlé du meurtre en ville, car la rumeur circulait qu''un marchand avait été tué, ce qui mettait le capitaine Vermer très en colère. Je leur contai donc l''épisode provoqué par dame Kashia, ce qui ne surprit apparemment pas sire Haken, mais eut l''air d''affecter profondément sire Vinxis. Nous changeâmes de sujet, et questionnèrent sire Haken sur ses découvertes. Il nous "apprit" que sire Lenar n''était pas seulement un négociant en métaux, mais sans doute un malfrat ou un espion. Son appartement avait été fouillé, avec l''aide d''un serrurier car on n''avait pas trouvé sa clé sur lui (il me regarda longuement, à cet instant, mais je restai parfaitement calme). On avait trouvé un faux fond à sa commode, mais il avait été vidé. Je gardai le silence. Nous cherchâmes de concert ce qu''un espion avait pu faire à cet endroit de la ville. J''émis l''hypothèse qu''il ait pu vouloir détruire la paroi rocheuse par laquelle s''écoulait l''eau de la source souterraine dans le lac intérieur, afin d''inonder la ville, et que pour ce faire il comptât user de magie, comme par exemple d''un sort de brêche. Le capitaine Vermer et sire Haken se regardèrent un moment, mais me dirent qu''ils ne pensaient pas que cela noierait la ville, peut être tout au plus l''étage inférieur, et encore cela était peu certain. Sire Haken nous apprit que le défunt avait un tatouage sous l''aisselle, très petit et bien caché. Il représentait une tête de renard derrière laquelle se croisaient deux épées (cela me rappela maître Ferassar me dire "Plus par la ruse que par la force, Lindar, souvenez-vous en"), mais l''organisation portant cet emblême nous était inconnue à tous, sires Haken et Vermer compris. Alors que nous cherchions sur ce sujet, je sentis une présence derière moi, et fis volte face, pour voir une petite silhhouette passer par là, et aller se cacher plus loin, disparaissant. En informant les autres de celà, je tirai mes armes. Sire Mac Malone nous apparut alors, confus. Il cherchait sire Darithen depuis cinq heures, et se sentait menacé depuis qu''il était en Eliachar, et avait donc décidé de se faire discret. Nous l''informâmes de ce qui se tramait. Dame Ki apparut derrière moi, et me communiqua que ma pisteuse se cachait à la sortie du temple, dans les ombres, et m''attendait. Elle retourna la surveiller. Je pensai au carnet, et demandai à sire Haken si la fouille des appartements de la victime avait révèlé quoi que ce fut qui permette de déterminer si l''individu usait d''un code, ce qui aurait pu nous conforter dans l''idée qu''il s''agissait d''un espion et non d''un malfrat. Cependant le fait de savoir que cette femme m''attendait encore, et la vue du corps à la main brisée me troubla, si bien que sire Haken, qui était très attentif, comprit que je lui cachais quelque chose, et me demanda de m''expliquer. Je dis donc à tous que j''étais suivi, ce qui conforta sire Mac Malone dans son impression d''insécurité, et inquiéta profondément sire Vermer et sire Haken. Pendant que je m''expliquais, dame Beledriel fit son entrée. Je fus très content de la voir là, elle disposait de connaissances sur cette femme, j''en étais sûr. Sire Darithen lui conta son rêve, et moi ma découverte du cadavre. Comme je m''y attendais, elle fut passionnée par l''apparition de la femme, et cela l''absorba complètement. Cependant, malgré mon insistance et celle de sire Haken, elle ne voulut pas nous donner trop de renseignements, car son mâitre lui avait enjoint de garder le silence. Elle partit pour la tour de glace, lui demander l''autorisation de nous en parler, et quérir des renseignements. Pendant son absence, sire Haken me demanda de parler plus avant de mon idée de code, et je compris qu''il me fallait m''expliquer. Je parlai donc du carnet, et expliquai que j''étais celui qui avait fouillé le logement du défunt. Je montrai les articles que j''y avais trouvé, qui permirent à tous de ne point douter du statut d''espion de maître Lenar. Le sire Mac Malone prit le carnet, que je lui confiai, en lui rappelant que cela était dangereux, et qu''on pouvait fort bien le tuer pour récupérer cet objet. Il me répondit avec un sérieux étonnant (il est asez facétieux d''habitude) qu''il en avait conscience, puis se plongea avec une intensité remarquable dans la tentative de décryptage du document. Sire Haken, et sire Vermer revinrent sur le sujet de ma pisteuse, et me demandèrent comment je le savais. Je leur en fis part. A ce moment, dame Beledriel revint, le portail qui pouvait la ramener à la tour de glace avait été fermé, signe d''absence de son maître, si j''ai bien compris. Sire Haken partit voir le chambellan, pour lui expliquer les tenants de l''affaire, et l''absence actuelle d''aboutissants. Sire Darithen se retira bientôt. Sire Vinxis me fit part de son désir de m''escorter, et dame Beledriel me conseilla de ne point tenter d''action contre mon ombre pour l''instant. Elle voulut aller voir les lieux du crime, et je les y conduisis. Là-bas, elle fouilla les eaux à l''aide de son bâton, puis observa le plafond. J''eus l''impression qu''elle et sire Vinxis avaient vu quelque chose, mais ne vis rien car elle descendit bien vite son bâton. Au bout d''un moment, elle le remonta pour regarder à nouveau au même endroit. J''étais aux aguets, et vis un trou, par lequel coulait un peu d''eau. Un client sortit d''une chambre, et nous vit. Sire Vinxis, lui fit bien peur, en armure et armé. Nous le mîmes à l''aise, et dame Beledriel s''occupa de lui parler. Il travaillait dans la banque, et faisait des lettres de changes. Il était à Eliachar pour quelques jours. Je me souvenais avoir entendu le propriétaire de l''hôtel dire qu''un client devait arriver. Je repensai aux fonds mystérieux dont jouissais le propriétaire et trouvai la coîncidence singulière. L''individu partit se restaurer à la taverne. Je déverrouillai avec facilité sa porte, mais sire Vinxis trouva cela fort gênant, ainsi que dame Beledriel, qui préférait se renseigner d''abord. J''accepte leur réticence, mais soyons francs : quelle meilleure source de renseignements sur quelqu''un que ses affaires ? Ma formation de guerrier d''élite m''a appris que ce qui doit être fait, doit l''être, tout simplement, en respectant les ancêtres bien sûr. On brille parfois plus par les actions qu''on a faites dans l''ombre, même si cela n''est pas ma spécialité, je le sais, grâce aux histoires des hauts faits de Narodh ou d''Irodh, par exemple. Acceptant leur position, je refermai donc la porte. Dame Beledriel fit preuve, chez le banquier, d''un très grand talent, et réussit à obtenir beaucoup de renseignements sur cet homme, dont on apprit qu''il était de confiance. Mais avant celà, nous nous rendîmes à la taverne, car je devais examiner l''acier de dame Fiona. Je ne parvins pas à poser de questions sur autre chose, car cela aurait élevé des soupçons. Je lui commandai donc huit lingots d''acier, qui me seront tout à fait profitables, étant donné le projet dont je t''ai fait part. Puis, une fois mon entretien avec dame Fiona terminé, je rejoignis dame Beledriel et sire Vinxis, qui discutaient à voix basse. Je parlai alors de ma méfiance à l''égard de sire Enrendur, et dame Beledriel alla lui parler. Elle revint vite, nous disant qu''elle avait offert à ce sire 300 000 pièces d''or pour l''objet qui se trouvait dans la main de maître Lenar, et qu''on lui avait pris en lui brisant les doigts. Sire Enrendur nia être en sa possession.

Nous finîmes par partir et allâmes comme je te l''ai dit à la banque. Dame Beledriel et sire Vinxis allèrent à celle de Zingerfeld, pour confirmation, mais j''allai me coucher, étant bien las.





Je viens de passer toute la journée à réfléchir à tout cela, et à t''écrire cette lettre, ce qui me permet d''ailleurs de mettre de l''ordre dans mes idées. Je pense que sire Mac Malone progresse, il a l''air très capable. Toutefois je crains un peu pour sa sécurité. Ta présence et ton intuition me manquent, Neredar. Je n''ai pour moi que mon esprit méthodique. Il me plairait beaucoup que tu viennes à Eliachar.

De plus, tu sais comme moi que nous avons une autre affaire en cours, et j''ai appris des choses sur ce Potus. Il est absent pour le moment, et serait parti chercher des ingrédients. Il a des absences de ce genre assez fréquemment. Cela ne te rappelle-t-il pas Durnan, ou Zacharias, peu importe son nom ? Ce Potus savait qu''il était parti chercher des ingrédients en Morgast. Je trouve cela très louche. J''ai donc embauché un manant qui vendait des articles sans intérêts, à Eliachar, et dont les étals donnent une bonne vue sur le magasin de ce sire Potus. Il a pour mission de l''observer, et d''écouter ce qui se dit. Toutefois, hier soir, il n''était plus là, et son étal avait disparu. Je commence à me demander s''il ne s''agit pas d''un simple petit escroc, ou si ce ne serait pas lié à l''une de ces deux affaires.
Il nous faut encore apprendre la véritable identité de ce maître Lenar, et découvrir pour quelle organisation secrète il travaillait, qui a pour emblème une tête de renard devant des épées croisées. Quand tu arriveras, je pense que nous mettrons la main sur ma pisteuse, et la questionnerons.


J''attends ta venue avec impatience, ô mon frère.



Lindar Dokarc''h Finn Ui Awarlith

[EDIT : correction de coquilles innombrables]'),

Sensei Roro a dit:
Jerian resta quelques jours à Eliachar, sans sortir de sa chambre d''auberge...son épaule lui était de plus en plus douloureuse, il n''osait en parler à Thalya. Parfois, certains nuits, il sentait ses muscles se tétaniser et une étrange force l''investir.
Ses nuits furent peuplées de nombreux cauchemars, et même en s''éveillant, il voyait ses mains pleines de sang et en avait le gout dans la bouche.
Bientot, il s''en irait mediter quelques temps dans la foret, mais pour l''heure, ses frêres avaient besoin de lui.
Non pas qu''il se sentait indispensable, il avait toute confiance en Arkonis et Alexus, et il savait les elfes tres clairvoyants, apres tout il en avait épousé une. Mais le credo du Cercle l''obligeait à se dresser, ignorant la douleur, pour aider ses compagnons.

Il suivit leurs progres, sans pouvoir prendre par active à leur enquête.
Son coeur se serra quand il eu vent du cadavre retrouvé...
Serait ce possible?! Non, il ne put y croire!

Il tenta de sortir de sa chambre pour aller voir lui même si ses craintes étaient fondées, et si ce corps pouvait être celui d''un de ses plus proches amis, un porteur de lumière forcé à rester dans les ombres...un tigre!
Hélas, la douleur le vrilla à nouveau, le gout du sang s''insinua dans sa bouche, et il s''ecroula sur la pierre polie du sol...

La servante le trouva ainsi allongé, prostré, et selon ses dires, "grognant et grondant" ...
Quelques heures plus tard, Jerian rouvrit les yeux, dans son lit, toujours à Eliachar.
Il entendit le battement de coeurs des femmes de chambres, les pas des gardes, et même les voies de ses amis, non loin, il reconnut celle de Lindar.
Que lui arrivait il!?
La malédiction aurait dû être levée! Moebius aurait il menti...?

Qu''importe, il devait voir ce corps, et s''il etait bien celui de son ami, alors il jura par la Lumière qu''il serait vengé, qu''importe la quantité de sang qui sera versée!
...
Horrifié, il se rendit compte de ses pensées...

Il s''agenouilla et implora.

Galaeel, que m''arrive t-il...? Ai je fauté?

Il imposa ses mains sur sa blessure, bannissant la douleur quelques temps, revetit sa tunique, et sortit!


Arkonis, il faut que je voit Arkonis...

Les femmes de chambres tremblèrent, chuchotant avoir vu les yeux jaunes et noir d''un animal terrible dans les couloirs de l''hotel...'),

Musa Idealia a dit:
[Une série de posts remarquables, si vous me permettez. Smile

Je signale qu''il y a, dans les posts de Perceval datés du 5 et 6 août du sujet "une étrange machine", des éléments relatifs à cette anime:
http://theterran.free.fr/forum/viewtopic.php?t=241 ]

[yep, Perceval]'),

Tyrenval a dit:
C''etait une certitude, Arkonis ne dormirais plus aussi bien que cette nuit avant longtemps. Maintenant, bien qu''éveillé Arkonis gardait les yeux fermés, et sourire aux lèvres, il profitait de cet instant de paix. Certes, la chambre était chère, mais elle était très confortable, tout comme le lit double... Lit double ?!?! Arkonis ouvrit brusquement les yeux, s''assit immédiatement et regarda à côté de lui. Il souffla d''apaisement, prit sa tête dans ces mains et se rallongea : il n''y avait personne d''autre. Holala se dit-il, et il se souvint de la nuit précédente.

Dans le temple, il avait parlé au père Haken des informations fournies par Mac Malone, en présence d''Alexus, et de Saya. Il se sentait intimidé par le regard de la jeune femme, et il mis quelques minutes pour pouvoir s''exprimer plus ou moins librement. Sur la suggestion de l''inventeur, il conseilla le prête Nain de contacter l''archimage de la tour de glace, mais il le prit mal et s''en alla. Saya demanda des explications sur cette histoire, et Arkonis les lui donna. Pendant qu''il lui expliquait, il lui vint une idée. Arkonis souhaitait voir des précisions sur les lieux du meurtre, et l''agile Saya pouvait leur être d''un grand secours.

En les voyant arriver, l''hotelier s''emporta, mais Arkonis avait déjà refléchi au moyen de le faire taire : il loua une chambre. Bonne idée ? Arkonis ne la trouva plus vraiment à partir du moment où Saya le prit le bras avec un grand sourire et fit de lui, pour quelques instant... son fiancé. Menant la danse, aux cotés d''un Arkonis tétanisé et écarlate, elle loua la grande suite, sous les yeux d''Alexus, dissimulant son hilarité, qui prit lui-même une chambre.

Après avoir réglé la note, et signé le registre, c''est presque mariés, au dire de la jeune femme, qu''ils furent accompagnés jusqu''à leur chambre. Profitant qu''Arkonis donnait un pourboire au garçon de l''hotel, Saya s''eclipsa pour une raison inconnue, laissant Arkonis et Alexus dans la grotte. Ne réalisant pas encore tout a fait, Arkonis demanda :Dites-moi que je ne l''ai pas fait, Alexus. Dites-moi que je n''ai pas loué une chambre pour Saya et moi. Mais il lui répondit : c''était pour les besoins de l''enquête. Par encore remis, ils se dirigèrent vers le lieu du crime. Arkonis recherchait le trou dans le plafond, sur les conseils d''Alexus, il avait été découvert par Beledriel lejour précédent. Il devait voir et il sut. Se sentant las, il decida de profiter de l''opportunité, et Arkonis passa la nuit dans la suite qu''il avait loué.

Maintenant il était parfaitement réveillé, et il était prêt pour une longue journée. Il y avait beaucoup à faire. Il pensa : "Elle avait raison et je n''ai rien vu..." Il sortit de l''hotel.'),

Tyrenval a dit:
Dans la ville souterraine, Arkonis retrouva Saya. Il prefera ne rien lui dire sur la dérobade de la jeune femme. Il avait toujours la certitude qu''elle pouvait les aider. Et apres, une courte discussion, ils partirent pour les quartiers residentiels.

Arkonis et Saya se presentèrent à la réception de l''hotel palace. Mais cette fois-ci l''acolyte ne ferait pas la meme erreur. Ils allaient traverser le hall comme si de rien n''était et se diriger directement vers le lac souterrain. Alors, avant qu''ils firent le premier pas, la porte de l''hotel s''ouvrit et Jerian entra.

Le jeune chevalier souhaitait voir le lieu du meurtre. Il semblait troublé mal à l''aise. Arkonis s''en inquiéta mais Jerian le rassura. La porte s''ouvrit à nouveau, probablement poussé par un courant d''air, et une panthère noire entra. L''animal n''était pas agressif et il commença a suivre Jerian.

Pres du lac souterrain, Amelie Ishades et Lindar etait la. L''Elfe avait revetu une combinaison, et muni de son arbalette, il allait essayer de tirer dans le trou du plafond. Le premier tir echoua, mais le second fut parfait et le carreau ne retomba pas. Pressé par Jerian qui souhaitait voir le corps du défunt, tous se rendirent au temple.

Le pere Haken les accueillit au temple. Jerian s''empressa de faire connaitre sa requête. Le pretre remarqua la panthere et souhaita ardemment qu''elle ne resta pas. Il suspectait quelque chose vis a vis de cet animal. Jerian n''était pas dans son état normal, il avait du mal à contenir sa colère. Il grimaçait apparement du a une douleur intense.

Le pere Haken entreprit de faire sortir la panthère, pendant qu''Arkonis intercèda pour une benediction, ce qui libera Jerian de sa douleur, du moins pour un temps esperaient-il. Le pretre suspectait une manoeuvre d''espionnage mais le jeune chevalier prit la defense de l''animal et sortit du temple.

Faisant part de leur inquietude, ils tentèrent de dissiper la colère surgie de la situation. C''est Saya qui trouva une raison de l''etat de Jerian mais elle ne s''expliqua pas. Il etait deja temps pour l''audience, le pere Haken les accompagna. En sortant du temple, Jerian qui attendait, s''excusa aupres du pretre qui acquiessa. Le chevalier se joignit à eux.

Ensemble, ils se rendirent devant les portes de la salle du trone...

[et crash Sad , a suivre...]'),

Tyrenval a dit:
Devant les portes, les gardes annoncèrent que l''audience était repoussée. En attendant, Lindar et Arkonis se rendirent à la taverne, pour y rencontrer Fiona, negociante en métaux. Lindar prit possession de sa commande, et Arkonis devait revenir plus tard pour la sienne. Quand ils furent sorti Lindar declara avoir reconnu un Elfe dans la taverne. Ce dernier s''était trouvé sur les lieux du crimes.

Pendant qu''ils discutaient sur l''eventuel implication de cet individu, Arkonis eu un pressentiment. Il invoqua, par une breve prière, une bénédiction et il le vit. L''Elfe les avait épié, aussi Lindar et Arkonis en appelèrent à la garde. L''individu fut arrêté après avoir essayé de compromettre Lindar et l''acolyte. Le capitaine Verner leur declara qu''ils serait convoqués pour l''interrogatoire.

Ils rendirent ensuite au temple pour rejoindre le Pere Haken. Ils firent le point sur la situation puis repartirent tous les trois pour la salle de l''audience. Le vieux chambellan prit la parole et il declara que l''affaire serait desormais menée par le capitaine Vermer et la garde. On leur pria donc que de cesser les investigations. Arkonis était désolé, cette affaire était bien plus complexe qu''un simple meurtre. Il se rememora son rêve, il savait qu''il n''en resterai pas là et il esperait bien que d''autres auraient la même idée.

Sous la demande du Chambellan, le capitaine Verner les fit sortir puis ils se dirigèrent vers le poste de la garde. Il y avait une autre tache qui les attendaient : la confrontation avec l''espion. L''interrogatoire montra que l''aventurier, nommé Diunn, meme s''il était bien informé, n''était pas lié à cette histoire. Ses contradictions maladroites l''avaient trahies. Le capitaine Vermer considéra que ce n''était qu''un curieux et qu''il avait simplement écouté ce qui avait été dit près du lieu du crime. Diunn fut libéré et raccompagné par un garde jusqu''aux portes de la cité où ses armes lui furent rendues.

Avant d''aller chercher ses lingots d''acier, Arkonis repensa aux jours precedents. Il restait tant de questions en suspens.

Les recherches dans la bibliothèque du Havre du voyageur donnerait-elles des resultats sur le mysterieux tatouage ?
Le comportement de Jerian restait suspect : son insistance pour vous le corps etait-elle du au fait qu''il puissent le connaitre ?
Beledriel avait-elle trouvé des informations à la tour de Glace ? Pouvait-on y trouver l''onguent pour papier demandé par Mac Malone ?
Etait-il à nouveau en danger comme il le pressentait ?

Ce n''en était que quelques unes, il y en avait bien d''autres.

Puis il quitta la cité des Nains. Mais, il le savait c''etait provisoire.

[Crash pendant l''interogatoire avant la libération de Diunn. La fin a été écrite en accord avec Musa.]

[Edit : Oups, apparement Diunn a perdu ses armes. Je crois me souvenir qu''il y a eu une sauvegarde manuelle, pendant que ces armes devaient être au sol. Bilan : 2 épées courtes +1 et 1 arc court +1 de perdus]'),

Tyrenval a dit:
Arkonis courait, tenant sa soutane qui se faisait de plus en lourde sous la pluie battante. Il se dirigeait prestement vers le havre du voyageur espérant bien que Jerian y serait. Il avait disparu depuis que l''audience avait été ajournée. Mais, sachant l''état dans lequel le jeune acolyte l''avait vu, il avait pensé que le chevalier était retourné à Zingereld pour y prendre du repos...

Lui-même rentré, le matin même, à Zingerfeld, il avait passé sa journée dans la bibliothèque du Havre du voyageur. Les recherches n''avait rien donné mais il était loin d''avoir parcouru tous les documents. Après plusieurs heures, ressentant une certaine lassitude après le deroulement des jours précédents, il éprouva le besoin d''une promenade. L''air pur aurait certainement un effet bénéfique. Qui aurait croire que les évenements s''imposeraient à nouveau ?

La marche d''Arkonis le rammena à Zingerfeld et traversant la grande rue, il rencontra un des deux frères Tony. L''espiègle Halfelin lui raconta ces exploits les plus recents. La pluie commençait à tomber et ils rentrèrent à l''auberge pour s''abriter. La discution dériva progressivement sur la cité naine, et sur le meurtre récent. Quelle ne fut pas la surprise d''Arkonis devant les reactions de Tony à ses paroles. Manifestement, l''Halfelin connaissait la victime pour l''avoir deja rencontré à maintes reprises, à Zingerfeld. Abassourdi, le jeune acolyte continua à le questionner, les révélations de Tony le stupefiaient. Mais le coup d''estoc fut au moment de le quitter : Jerian lui aussi connaissait la victime.

Arkonis comprit l''insistance de Jerian. C''était donc pour cela qu''il voulait voir le défunt, son presentiment se révèlerait juste hélas. Remerciant Tony, Arkonis se precipita à l''extérieur, malgré l''orage, bien décidé a retrouver son ami. Bien que porteur d''une mauvaise nouvelle, il savait qu''il devait avertir le jeune chevalier.'),

Musa Idealia a dit:
" Ô que n''ai-je jadis répudié cette abeille
Aujourd''hui si prompte ... à piquer mon oreille ?"


"Non, ça ne va pas, se dit le barde en relevant sa tête et cessant de pincer les cordes de sa lyre. Et pourquoi pas "à manger ma corbeille" tant que j''y suis !"

Il soupira mais sa mauvaise humeur ne dura qu''un temps. Assis auprès des arbres et de la source, il regardait un couple de papillons voleter et souriait à ce spectacle.
"Je vous connais déjà, élégants papillons, car je vous ai rencontrés en mon coeur... "

"Allons, rentrons, dit-il en se levant."

Alors qu''il pénétrait au Havre des Voyageurs, le maître d''hôtel vint vers lui.
" Maître Jacquemin est arrivé, messire. Je l''ai fait entrer dans votre bureau, il vous y attend.
- Vous avez bien fait. Voilà une belle journée, Gaspard, dit l''elfe d''une voix enjouée."

Alors qu''il se dirigeait à pas lestes vers son bureau, Lüm remarqua le fils de maître Jacquemin, Nojik, assis à une des tables de la salle à manger et engagé dans une discussion un peu vive avec Barnabeus, le maître cuisinier, gnome de son état. Il semblait qu''il était question de sel en trop grande quantité et le gnome agitait ses mains bien haut alors que ses joues s''empourpraient.

"Je ne vous attendais pas si tôt, mon cher Prajak, dit le barde en entrant dans son bureau."
Assis dans un confortable fauteuil, un homme d''une quarantaine d''années fumait la pipe. Il avait un visage commun et sa barbe et ses vêtements étaient à la façon du Waldenbourg mais ses mains étaient fines et son regard vif.
"Je vous apporte de bonnes nouvelles, Lüm. J''ai ce qu''il vous faut, je crois, et disant cela le marchand se saisit d''un sac de cuir fatigué qu''il avait laissé au pied du fauteuil. Avec délicatesse et un peu de lenteur, il en extraya un in-folio qui paraissait récent et il le tendit au barde.
"Voyons cela, dit l''elfe dont les yeux brillaient légèrement. Oui ... oui ... c''est exactement cela que je cherchais. Décidément, mon cher Prajak, quand il s''agit de livres, vous êtes un fin limier."
Les deux hommes se sourirent.
"Vous devez avoir hâte de vous reposer, mon cher. Considérez-vous comme mon invité, cette maison est vôtre. Gaspard vous paiera ce que je vous dois.
- Je vous remercie, Lüm, dit l''homme en se levant. Quant à vous, je suis sûr que vous avez hâte de parcourir l''ouvrage."
L''elfe répondit par un salut élégant et un sourire complice.


Peu à peu, la nuit avait mouché les chandelles, les bruits étaient devenus rares, et le sommeil avait étendu son empire. Dans la bibliothèque du Havre, le silence n''était rompu que par le craquement lent du bois et le crépitement léger de la flamme d''une bougie. Sur une table de travail, se trouvaient plusieurs livres marqués par des lanières de cuir travaillées et ornées, l''ouvrage apporté ce jour par maître Jacquemin et un bol de grès qui avait contenu une décoction de plantes aux vertus stimulantes. Lüm lisait depuis plusieurs heures et il tâchait de se retrouver dans cette forêt de symboles que présente l''héraldique de Velleza, quand il sembla soudain s''arrêter. Il plissa les yeux et sourit. Voici ce qu''il lit:
"Tête de renard brune ou noire sur fond de deux épées droites entrecroisées. Devise: "Esprit et bras armés". Caumont-Parnassy.
On fait remonter l''origine de cette famille à la Fondation. Elle est en tout cas fort ancienne puisqu''on en trouve mention déjà dans le Codex Nominum de 450 A.F., le plus vieux qui nous soit parvenu.
Neumède rapporte qu''un certain Hekmar de Caumont-Parnassy serait à l''origine de la loi de charité qui obligeait les Elus, une fois par an, à revêtir les habits les plus pauvres et à offrir place à leur table à tous ceux qui le voulaient. Mais l''ancêtre le plus célèbre de la famille est sans conteste Vandar de Caumont-Parnassy. Il y a trois siècles, lors de la guerre contre les partisans du mage rebelle Halnar Toth, il réorganisa les services de renseignement de la Cité ce qui fut décisif dans sa victoire finale lors de la bataille de la Tour Cachée. Depuis lors, il est considéré comme le père spirituel de l''Armée des Ombres.
La famille s''est éteinte peu après ce temps. Gémil de Caumont-Parnassy, le dernier héritier, est mort alors qu''il ne devait pas encore avoir dix ans en 1650 A.F."



Un bruit de pas vint interrompre la lecture de l''elfe mais bientôt il sourit en voyant l''homme qui arrivait, bien avant qu''il n''entre dans le cercle formé par la lumière de la bougie.
"La recherche de la connaissance nous réunit dans la nuit pleine de sommeil, père Arkonis.
- Le sommeil me fuit et j''espèrais que la connaissance apaise mon inquiétude.
- Sans doute, ai-je ici de quoi vous faire retrouver la voie du repos, mon ami."

Après que le prêtre se fut assis face à lui, Lüm retourna le livre en sa direction et lui indiqua le passage sur lequel il s''était arrêté.'),

Sormor a dit:
Lumière ! Histoire de rappeler que l''anime n''est pas morte Very Happy'),

Sormor a dit:
Le vent s''engouffre dans les recoins de la grotte....la nuit déploit son manteau sur les colines encore vertes....les nuages se gonflent et vomissent des flocons d''un blanc laiteux.
Les contrées sont silencieuses. L''air est saturé du parfum mélancolique de l''attente. En levant les yeux le promeneur inquiet se demande quand la tempête risque d''éclater. Il se hâte pour ne pas être surpris par l''orage.
Au détour d''un chemin il marque un arrêt. Qu''est ce donc ? Une ombre ? A moins que cela ne soit le jouet de son imagination secondée par l''obscurité. Le promeneur nerveux, force l''allure. Il sera à Elliachar au petit matin.'),

Alexus a dit:
Les autorités d''Eliachar ont décidé d''accepter l''aide des étrangers concernant cette affaire de meurtre. Cette enquête reste sous le contôle du capitaine Vermer, mais il est disposé à receuillir toute information concernant ce sujet afin de denouer cette sombre histoire qui entâche la cité naine du sceau de l''infâmie.
Le capitaine Vermer est trés désireux de retrouver un certain carnet qui fut confié à MacMalone afin de le décrypter. Ce carnet était détenu par la victime et contient vraisemblablement des informations tres importantes.
Par contre, nous craignons, moi et mes compagnons de route, Ishanaelle Grimwach, Lindar Dokarc''h Finn Ui Awarlith et Randolf Valdemar que les choses ne se gâtent pour notre génial inventeur gnome. En effet Celui-ci reste introuvable alors que nous avons trouvé sur la route d''Eliachar, à mi-chemin du dédale environ, un drow étripé par de féroces Trolls. Celui-ci détenait une boite contenant une dague maléfique, de la poudre permettant de se rendre invisible, une fiole de venin et .. et une statuette en argile représentant MacMalone !
Ce drow a-t-il essayé d''attenter à la vie de MacMalone ? ou comptait-il le faire ? ces questions restent sans réponse pour l''instant, mais il faut retrouver MacMalone le plus rapidement possible.
Nous l''avons chercher au havre du voyageur, mais sans succés.
L''ouverture de l''enquête aux étrangers par les autorités naines devrait permettre d''accelerer la compréhension de ces problèmes. D''ailleurs je tiens à remercier le Père Fignar qui a interceder aupres du Chambellan pour rendre ces échanges d''informations possibles.
Toute personne désireuse de faire progresser cette affaire pourra donc demander audience auprés du capitaine Vermer, responsable de cette enquête de meurtre, sur le territoire nain.

.. Afin que l''ombre ne deviennent les ténèbres ..'),

Perceval a dit:
Mac Malone reste en effet introuvable. Voilà bien plusieurs jours que personne ne l''a vu même au Havre du Voyageur. Le plus inquiétant est qu''il n''a signalé son départ à personne...
Sur son établit de travail trainent encore quelques inventions en cours. Tout porte à croire que celui-ci s''est mystérieusement, et subitement, volatilisé...'),

Musa Idealia a dit:
... On trouve dans les carnets de Gillem de Bohr, chevalier-consul de Velleza (BV, IV, couchant, 3b), cette étonnante histoire qui n''est pas sans rapport avec notre propos:
Lors nous serrions de près le formidable animal et je fis signe à mes gens de se préparer. Près d''un arbre, affaibli par ses blessures, il ramassait ses forces pour le dernier assaut et je ne pus m''empêcher de songer qu''il y avait en lui de la noblesse. Déjà les piquiers s''approchaient quand elle apparut, sortie de nulle part, casquée, armée d''un arc. Sa voix semblait s''adresser à chacun alors qu''elle parlait à tous. "Ce que vous vous apprêtez à tuer ne vous appartient pas", dit-elle seulement. Mes gens hésitaient et Gowal se tourna vers moi, mais la colère l''emportait sur le discernement et je fis signe d''avancer. Les premiers piquiers tombèrent immédiatement, chacun tué d''une seule flèche. Gowal tomba à son tour; la flèche avait trouvé le point faible de son armure et s''était enfoncée dans sa gorge. Ogdur, son fils, se rua vers l''apparition, l''épée au clair. De la main qui tirait la corde, elle saisit une épée courte à son côté, qui flamboya quand elle sortit de son fourreau. Après une rapide passe d''armes, Ogdour tomba, hurlant de douleur, la main tranchée.
Les autres hommes avaient fui, je me retrouvai seul mais je fis face, serrant le pommeau de Gerduin qui semblait siffler. Elle s''approcha de moi avec souplesse et sans hâte et je sentis mes forces me quitter; pour la première fois depuis mon ordination, je lâchai mon épée. "A quoi donc te sert la vue puisque tu ne vois rien ?", et sur ces paroles, elle disparut mais alors un voile sombre s''abattit sur mes yeux et jamais plus il ne s''est levé."


Ce n''est pas sans raison, selon nous, que Nemède rapproche ce récit du vingt-quatrième poème elfique de l''Antique Compilation d''Ethuen Labrisis:
" Forêt profonde
Qui est notre demeure
Que craignons-nous
Puisqu''elle veille
Gardienne et protectrice
Messagère, étoile, regard de la nuit
Archère parfaite
Notre soeur qui conserve nos secrets et nos vies."


Il est étonnant de constater les points communs avec le Chant de la Protection, tel qu''il est rapporté dans les Manuscrits Or-et-Argent de l''île de Sagôa ...."






Le jour se lève et avec lui, Thisbée, dans sa petite chambre du Havre des Voyageurs. Dans le silence de la nuit finissante, elle se lave et s''habille. On n''entend que le doux frémissement du vent qui soulève les flocons légers tombés durant la nuit. Pas de temps à perdre à regarder par la fenêtre pour la jeune servante: il faut ranimer les feux dans toute la maison.
Dans la bibliothèque, plane une odeur de cire et quelques bougies finissent de mourir dans un chandelier posé sur une table. A cette table, encombrée de livres et d''instruments d''écriture, se tient le maître des lieux. Il a les yeux fixes et ne semble pas voir la jeune fille tandis qu''elle s''approche.
" Vous ... vous dormez, maître Lüm ?
- Je ne dors pas, Thisbée", lui répondit-il d''une voix lointaine.

Lukas Eroberern a dit:
Occupé à faire son rapport au maître de guerre, et écumant en repensant à l''elfe noir, Lindar n''écoute pas Neredar qui raconte tout celà à leur cousin.

Au bout de quelques minutes, calmé par l''accomplissement de cette tâche routinière, une idée lui passe par la tête.
"Espérons que sire Vertezécumes fasse passer le mot à sire de Caithness, il serait désolant de faire par trop patienter ce sire Herald, qui est enfin quelqu''un de vraiment courtois." murmure-t-il.
"Il va falloir que je lui en reparle, il est plongé dans ses livres et a toutes les chances d''omettre celà."


"Lindar, Neredar, venez donc mes chers cousins !" entend-il Ferudnar appeler.
Il le trouve au dehors, Neredar déjà à ses côtés. Tous deux regardent en l''air. Ferundar se retourne vers Lindar en entendant le froissement de son tabard et lui dit :
"Avez vous vu, mon cousin ?"
Lindar lève lui aussi les yeux au ciel, cherchant de quoi parle le descendant d''Irodh.
"La lumière que projette Ereven s''accroît quelque peu. Cela faisait pourtant bien des jours qu''elle paraissait plus terne."

En voyant celà, Lindar affiche le même sourire que ses pairs.
_________________
Retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille.

Boris Vian, Lettre au Provéditeur-éditeur sur un problème quapital et quelques autres.
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